ForumTrouveTouT

*** BIENVENUE ***

Ce forum a besoin de votre présence.

Inscrivez-vous, ou connectez-vous, MERCI

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

ForumTrouveTouT

*** BIENVENUE ***

Ce forum a besoin de votre présence.

Inscrivez-vous, ou connectez-vous, MERCI

ForumTrouveTouT

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ForumTrouveTouT

Nouvelle approche de discussion. Nouveau concept d'utilisation.

PENSEZ A SUGGÉRER TOUTES RUBRIQUES MANQUANTES, QUE VOUS AIMERIEZ TROUVER. MERCI
Le Deal du moment : -21%
Drone Dji Mini 2 SE Gris
Voir le deal
219.99 €

    L’espace : un concept en évolution

    Crami
    Crami
    Admin
    Admin


    Localisation : Franche comté
    Messages : 613
    Date d'inscription : 19/02/2010
    Age : 56

    L’espace : un concept en évolution Empty L’espace : un concept en évolution

    Message par Crami Jeu 6 Mai - 1:45

    L’espace : un concept en évolution


    L’espace : un concept en évolution Cnes%2022%2002%2010
    FRANCE, Paris : Yannick d’Escatha, le président du Centre National français pour Études Spatiales (CNES) le 10 février 2010 à Paris, après sa nomination par le Conseil des ministres pour un troisième mandat consécutif.



    Écrit par LAURENT GEY – LA GRANDE EPOQUE 22-02-2010

    Que nous réserve l’aérospatiale française et européenne en 2010 ? Quels seront les nouveaux objectifs de l’exploration de notre univers ? Ce sont les questions que l’on pouvait se poser lors de la conférence de presse annuelle du Centre National d’Études Spatiales (CNES) qui a eu lieu à Paris le jeudi 11 février 2010. Sur le thème 2010 : de plus en plus d’espace dans notre vie, le directeur du CNES, Yannick d’Escatha a présenté les objectifs de l’aérospatiale française, des objectifs clairement dirigés vers les applications technologiques et industrielles de demain. Selon lui, l’espace est en premier lieu un enjeu politique et économique, en plus d’être un enjeu scientifique et technologique.



    Le CNES, porteur des nouvelles technologies de demain



    «Il y a un besoin irrépressible de l’être humain à découvrir, à connaître et à comprendre l’univers qui l’entoure. Cela fait partie de ce qu’il y a de plus profond dans l’être humain.». C’est ainsi qu’avec un peu de philosophie, Yannick d’Escatha a décrit l’importance de la recherche spatiale. C’est sur une proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, que le Conseil des ministres a renouvelé le 10 février 2010 sa confiance à Yannick d’Escatha, en le nommant président du Centre National d’Études Spatiales (CNES) pour un troisième mandat.



    Le CNES est chargé de proposer au Gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l’Europe et de la mettre en œuvre. La force du CNES est d’être à la fois un centre spatial et un centre technique. Il est aujourd’hui le premier architecte des systèmes innovants du Gouvernement français et de l’Europe. Il est axé sur cinq grands domaines stratégiques : l’accès à l’espace, les applications pour le grand public, l’environnement et le climat, les sciences de l’univers, la sécurité et la défense.



    Aujourd’hui sur l’échiquier mondial, les États-Unis disposent d’un budget spatial six fois plus important que le budget de toute l’Europe réunie. Pour garantir durablement la maîtrise de l’espace dans la compétition internationale, le CNES entreprend six initiatives. La première est de mettre l’outil spatial au service de toutes les politiques publiques parce que l’ «espace est une ressource indispensable pour répondre aux besoins de la société». Il est espéré une forte croissance de l’aérospatiale tirée par les besoins en développements technologiques et industriels. Ainsi les recherches en aérospatiale contribuent aujourd’hui au développement des applications dans les domaines du numérique, de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de la sécurité, des transports, des sciences de l’univers, de la défense, de la santé, de l’enseignement et de l’éveil à la science et à la technologie. Selon le directeur du CNES, le processus d’innovation et de conception des systèmes spatiaux sont utiles à la société et contribuent à améliorer la vie des citoyens.



    Le CNES souhaite également jouer un rôle moteur dans la construction de l’Europe spatiale. La France représente près de 40 % de l’Europe spatiale et est le premier contributeur de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). C’est pour cela, souligne Yannick d’Escatha, que le dossier spatial doit être porté au plus haut niveau politique en Europe. Selon lui, les études sur l’espace et l’univers sont le premier moteur de croissance et de développement de notre société. Le CNES souhaite également voir augmenter son rayonnement international. Pour cela, il va renforcer ses liens avec l’ESA et développer les coopérations bilatérales avec l’Allemagne et l’Italie. Le CNES est le premier partenaire de la NASA sur les domaines des sciences de la Terre, de l’univers, de l’exploration et du transport spatial. Il collabore également avec la Russie avec le projet Soyuz en Guyane, avec l’Inde sur des missions d’études climatiques, avec le Japon pour le développement de nouveaux composants spatiaux, avec la Chine pour des missions scientifiques en océanographie et en astrophysique.



    Le CNES porte aussi de l’importance à être un acteur du développement économique régional, notamment en Guyane avec le centre de lancement spatial de Kourou, à Toulouse avec le centre d’industrie spatiale générant douze mille emplois et à Evry avec un partenariat avec l’université du Val d’Essonne en y développant des pôles de compétitivité. C’est aussi un contributeur à la loi sur l’architecture légale et réglementaire pour les développements des activités spatiales.



    Les perspectives pour 2010



    En plus des prévisions de sept vols de la fusée Ariane 5 en 2010, le CNES prévoit le lancement de nombreux satellites et d’instruments d’observation, tel que Megha-Tropique en collaboration avec l’Inde pour étudier les phénomènes de mousson ou le satellite Picard prévu pour l’observation du soleil. Entre autres projets de coopération, la première mission franco-allemande verra le jour dès 2010, suite aux récentes décisions du Conseil des ministres franco-allemand le 4 février.



    Mars 2010 verra aussi l’anniversaire des dix ans de la Charte internationale Espace et Catastrophes majeures. Cette charte est un accord de coopération internationale visant à coordonner les moyens spatiaux en cas de situation de catastrophe naturelle ou d'origine humaine. La France était d’ailleurs en permanence satellitaire au moment de la catastrophe du tremblement de terre d’Haïti. Elle a fourni les premiers clichés des zones sinistrées.



    Au sujet du Grand Emprunt, le Gouvernement français allouera vraisemblablement 500 millions d’euros pour le domaine spatial, attribué au CNES, et 250 millions pour les technologies de la télécommunication. D’après Yannick d’Escatha, les investissements spatiaux avec le Grand Emprunt donneront un excellent retour sur investissement. Selon lui, les sept milliards de dollars d’investissement dans le domaine rapporteront 130 milliards de dollars de bénéfices en prenant en compte tous les développements connexes. Dans ce contexte de développement technologique de la société, l’espace serait le porteur de la croissance économique future, et en retour, ce serait grâce à cette croissance que les recherches spatiales pourront avancer pour découvrir et comprendre un peu plus l’univers stellaire.



    Enfin le CNES promet une véritable politique à vocation culturelle et pédagogique, en valorisant et en diffusant la culture scientifique et technique, pour donner aux jeunes des moyens de comprendre et d’appréhender l’espace qui les entoure.



    L’espace, un concept en évolution



    Selon le président du CNES, «l’espace est indispensable dans notre vie. La recherche spatiale sera demain au cœur même du fonctionnement de l’État et dans la vie des citoyens». Le CNES est dans cette optique un milieu de haute créativité, essentiel pour le fonctionnement et la rénovation des industries et de la vie des citoyens.



    Le 2 février 2010, le président américain Barack Obama abandonnait le programme Constellation d’exploration vers la Lune. Le président a recentré la NASA comme agence d’innovation en rééquilibrant son budget vers l’observation de la Terre, rejoignant ainsi la conception De l’espace pour la Terre du CNES. Ceci va permettre de rapprocher la politique spatiale européenne et américaine et à l’avenir de faire de l’exploration spatiale un programme mondial. Ceci pour éviter la sempiternelle course existant aujourd’hui entre l’Europe, les États-Unis, la Russie et la Chine. Il s’agira aussi d’ouvrir pour la première fois une coopération spatiale mondiale pour échanger les différents savoirs de l’univers, pour approfondir la compréhension de la société, et ainsi pour créer les nouveaux espaces de demain.

      La date/heure actuelle est Dim 30 Juin - 7:30