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    Un compromis au goût amer pour le sauvetage de la Grèce

    Crami
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    Un compromis au goût amer pour le sauvetage de la Grèce Empty Un compromis au goût amer pour le sauvetage de la Grèce

    Message par Crami Mar 4 Mai - 5:49

    Un compromis au goût amer pour le sauvetage de la Grèce

    Un compromis au goût amer pour le sauvetage de la Grèce Economie%20europe%2010%2004%2010
    Nicolas Sarkozy, président français, José Luis Zapatero, Premier ministre espagnol, George A. Papandreou, Premier ministre grec et Angela Merkel, chancelière allemande, le 25 mars 2010 à Bruxelles.


    Écrit par Laurent Smith, La Grande Époque 10-04-2010

    Les 16 pays de la zone euro ont trouvé un accord ce jeudi 25 mars sur l’aide de la Grèce. Il prévoit que la Grèce pourra bénéficier des « prêts bilatéraux coordonnés » des Etats européens complétés par des prêts du Fonds monétaire international. Ce compromis est assorti d’une condition selon laquelle ce soutien financier ne pourra intervenir qu’ « en dernier recours » si la Grèce n’était pas en mesure de se refinancer directement sur les marchés. Il s’agit d’ « un mécanisme préventif, mais opérationnel », a précisé Nicolas Sarkozy.

    Concessions pour l’intervention du FMI

    Cet accord démontre la capacité des Etats membres à se mobiliser, mais les déclarations contradictoires des pays européens sur les modalités d’une éventuelle aide à la Grèce, en particulier celles de l’Allemagne et de la France, ont alimenté les incertitudes et révélé les incohérences et les limites de la construction européenne. Ceci laisse le goût amer d’un accord aux contours peu précis et obtenu in extremis pour rassurer les marchés et dissuader la spéculation. L’Allemagne, qui depuis l’éclatement de la crise grecque, ne semblait pas prête à faire des concessions et affichait sa réticence à toute aide à la Grèce, a finalement conditionné son éventuelle aide à celle du FMI, tandis que le président français Nicolas Sarkozy, et le patron de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, y étaient fermement opposés. Mais la crédibilité de l’euro et sa souveraineté étant en jeu, ces derniers ont finalement cédé aux Allemands. L’intervention du FMI permettra à la Grèce de bénéficier d’un niveau de financement de moins de 4 % contre 4,39 % à deux ans ou 6,19 % à dix ans dans le cas d’appel aux marchés, ce qui correspond au niveau du marché des obligations grecques au 26 mars.

    Aide aux contours flous

    Pour l’instant aucun montant ni calendrier d’aide éventuelle à la Grèce n’ont été communiqués. Les Etats participeraient à ces prêts bilatéraux sur une base volontaire et avec une clé de répartition « au prorata de leur participation au capital de la BCE ». Cette participation est fonction de la population des Etats membres et de leur prospérité. Ainsi, l’Allemagne serait en tête des pays en termes de contribution au soutien financier, suivie de la France. Selon l’accord, la majorité du financement devrait être européen, dans une proportion de deux tiers pour les Etats européens, le tiers restant pour le FMI, une condition obtenue à l’arraché par Nicolas Sarkozy en réponse à l’exigence de recours au FMI d’Angela Merkel. Le mécanisme des prêts bilatéraux serait coordonné par la Commission européenne. La décision serait prise par les seize pays à l’unanimité ce qui signifie que chaque pays a un droit de veto. Combien d’Etats vont tenir les promesses de prêt à la Grèce ? Sachant que l’aide du FMI est limitée à 20 milliards d’euros, le montant total des prêts que les pays européens pourront réunir dépassera-t-il l’aide du FMI ? Des nouveaux rebondissements dans les tractations sont à prévoir.

    Plus de sanctions en cas de dérapage

    L’accord final est également assorti du principe de renforcement de la discipline budgétaire, exigé par la chancelière allemande Angela Merkel. Ce durcissement devrait passer par un mécanisme de sanctions et des contraintes plus dissuasives que celles prévues par le Pacte de stabilité et de croissance, de manière à mieux contrôler les dérapages potentiels des pays membres. Un Etat membre qui ne respecterait pas la discipline budgétaire pourrait alors sortir de la zone euro.

    D’un autre côté, la participation du FMI au soutien de la Grèce souligne les difficultés européennes de coordination pour gérer les crises. Le traité de Maastricht se montre obsolète en matière de convergence économique, et celui de Lisbonne renferme un flou juridique quant à l’ingérence budgétaire et les aides financières. Laisser le projet européen en l’état, qui se caractérise par la forte hétérogénéité des situations financières des Etats membres, risque de mettre en péril la construction européenne. Renforcer la gouvernance avec l’idée d’un « gouvernement économique », ce que réclame Nicolas Sarkozy, semble nécessaire à mettre en place pour assurer la pérennité de la zone euro.

      La date/heure actuelle est Sam 28 Sep - 11:28