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    Le film de Coline Serreau: Solutions locales pour un désordre global

    Crami
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    Localisation : Franche comté
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    Le film de Coline Serreau: Solutions locales pour un désordre global Empty Le film de Coline Serreau: Solutions locales pour un désordre global

    Message par Crami Lun 3 Mai - 4:48


    Le film de Coline Serreau: Solutions locales pour un désordre global

    Le film de Coline Serreau: Solutions locales pour un désordre global Film%20coline%20serreau%2022%2004%2010

    Coline Serreau réalisatrice du film Solutions locales pour un désordre global.



    Écrit par Suzi Loo, La Grande Époque 22-04-2010
    Le 15 Avril, Coline Serreau est venue présenter son dernier film Solutions locales pour un désordre global : un constat alarmant qui insiste sur le combat mené par les agriculteurs de la Terre contre les multinationales et les gouvernements. Notre Terre est malade, quasiment tuée par l’agriculture intensive. On pourrait même dire, par un mauvais virus qui l’empoisonne à coups de pesticides et des multinationales qui propagent des semences hybrides et non reproductibles sous l’indulgence de gouvernements complices.

    Un film, un outil de communication

    Ce film n’a pas été réalisé pour décourager, bien au contraire. Il existe des solutions, dont des solutions « locales » face à ce désordre « global ». A l’heure actuelle, l’écologie s’époumone, le Grenelle de l’Environnement se cramponne faiblement. Alors, Coline Serreau a voulu faire de son film un outil de communication avec lequel elle nous incite à la coopération, au soutient et au renfort : à ne surtout pas baisser les bras et à continuer à se battre. Pendant plus d’une heure et demie, la réalisatrice nous emmène dans son sillon à travers le monde : les Indes, le Maroc, le Brésil, l’Ukraine, qu’elle a parcouru pendant trois années avec sa caméra et son micro. Un voyage, un concentré de rencontres avec des associations, des agriculteurs bios, les Kokopelli du Brésil (Semences sans frontières), tout cela s’enchaîne avec des interviews d’experts spécialisés dans la biologie des sols, de philosophes et d’économistes. Des informations denses, débordantes : Coline Serreau ne nous laisse pas le temps de respirer.

    Une cinéaste à succès

    Trois hommes et un couffin, la Crise, Chaos, La Belle Verte, oui, ce sont bien des films de Coline Serreau. Elle écrit et réalise des films, tout en poursuivant une carrière d'actrice et en écrivant des pièces de théâtre.
    Rencontre à Nice avec la réalisatrice :

    Pouvez-vous nous donner les principaux sujets de votre film ?

    En premier il y a d’abord l’origine de la forme de cette agriculture qui provient du surplus d’armes de l’après guerre. Ensuite comment s’est accompli ce véritable génocide envers les paysans, dans une logique de profit pour les industries chimiques et pétrolières tout en détournant l'argent public au profit de quelques-uns. On a éliminé tout ce que la terre et les animaux donnaient gratuitement, pour y substituer des semences non reproductibles, de la chimie à outrance et l'éradication de la biodiversité. L’efficacité dans la biodiversité c'est, que chaque paysan gardait et sélectionnait les semences qui convenaient le mieux à son terroir, ce qui lui accordait une grande liberté et son autonomie. Les puissances industrielles sont venues mettre «de l'ordre» dans cette liberté en confisquant et en interdisant les semences locales, ensuite en imposant des semences non reproductibles, qui ne poussent qu'avec des engrais et des pesticides et surtout qui sont protégées par des brevets que la population paye : enrichissant ainsi les industries semencières et pétrolières. Alors tout ce processus aboutit à la destruction de la terre qui devient un désert, virtuel pour le moment bien sûr, car nous avons encore un peu de pétrole, mais sans pétrole nos terres sont stériles, c'est-à-dire mortes, donc on ne pourra plus rien produire. Il est urgent de tout stopper. Cette production mortifère ne profite qu'à quelques uns et met en danger notre sécurité alimentaire. Il faut remettre debout une agriculture gratuite, saine et durable, qui redonne du travail à des millions de gens. La population se doit de l'exiger et les politiques doivent absolument consentir à voter ces lois.

    Avez-vous des solutions ?

    Des solutions ? C’est le retour aux petites structures locales avec une autonomie alimentaire sans produits chimiques. Il est grand temps de ne plus dépendre des marchands et des politiques, c’est de notre survie qu’il s’agit.

    Percevez- vous une prise de conscience en France ?

    Dès le départ et particulièrement en Provence jusqu’à maintenant les salles ont été pleines. Regardez les AMAP (Association pour le Maintien des Agricultures Paysannes), il y a des listes d’attentes à n’en plus finir, le désir de manger autrement est majoritaire. Les gens ont besoin de changement, on ne peut plus continuer comme cela. Nous devons penser au futur, à nos enfants, à nous. La véritable démocratie serait que les subventions de Bruxelles servent à alimenter la population localement et surtout en produits « bio ».

    Votre film va-t-il être distribué dans les écoles pour informer le jeune public?

    Oui, dans les écoles, nous avons un grand projet avec Bordas-Nathan qui va se servir de tous le matériel du film pour les nouveaux manuels scolaires en Sciences et Vie de la Terre à partir de la troisième. Donc il y aura tout un travail des directions, des instituteurs, des professeurs qui pourront amener les jeunes à voir le film et à se servir du matériel pédagogique qui va être fait pour eux. Puis emmener les classes : à partir de 10, 12 ans on peut voir le film.

    Vous allez tourner dans toute la France ?

    Oui, oui, je vais tourner dans toute la France jusqu’à mi-juin

    Dans votre film La Belle Verte vous partez sur une autre planète bien plus accueillante, êtes vous triste du devenir de notre terre ?

    Je reste en tous les cas très positive, il faut continuer à se bagarrer en ayant de bonnes et belles pensées à communiquer.

    Il est vrai qu’après avoir vu ce film, le regard n’est plus du tout le même sur la consommation des légumes vendus en grande production. Un goût amer reste dans la gorge…

    Site du Film : http://www.solutionslocales-lefilm.com/accueil

      La date/heure actuelle est Mar 2 Juil - 6:50