Énergie renouvelable avec le barrage hydroélectrique
Le barrage Itaipu situé entre le Brésil et le Paraguay est une structure impressionnante à voir. (Domaine public)
Écrit par Maggy Sanner 22-04-2010
Le siècle dans lequel nous vivons, considère que l’énergie est le moteur de toute production. Les énergies les plus productives telles que le gaz et le pétrole s’épuisent dangereusement, ce qui amène l’humanité à trouver des solutions à court terme.
Depuis plusieurs années, cette question est un réel enjeu politique. De nombreux scientifiques se penchent sérieusement sur les énergies renouvelables issues du soleil, du vent, de l’eau ou encore de la chaleur souterraine. Les performances des systèmes de captage ne cessent de s’améliorer.
Ces énergies propres et inépuisables sont à terme le meilleur moyen pour répondre à nos besoins énergétiques en évitant les émissions de gaz à effet de serre et l’épuisement des ressources fossiles.
Les barrages hydroélectriques, une alternative ?
L’histoire du barrage hydraulique remonte à l’ère égyptienne avec l’apparition du premier barrage vers 4000 avant JC. Il fut construit sur le Nil afin de permettre la construction de la ville de Memphis sans risque d’inondation et en toute sécurité.
Dans l’antiquité, on retrouve les barrages construits avec de la terre afin de diriger l’eau pour l’irrigation des terres arides qui n’étaient alors pas exploitables. Certains barrages sont encore utilisés pour les mêmes raisons, cependant les barrages de nos jours servent principalement à produire de l’électricité. Ils se nomment alors barrages hydroélectriques.
Le barrage stoppe le cheminement naturel de l’eau grâce à sa forme voûtée. Il adopte cette forme afin de mieux répartir la force exercée par la pression de l’eau sur les flancs des montagnes. L’eau s’accumule ainsi en amont du barrage et forme un lac de retenu.
Le barrage produit de l’électricité lorsque les vannes sont ouvertes, libérant l’eau emmagasinée qui passe dans un conduit conçu à cet effet. En passant, l’eau entraîne une turbine qui actionne un générateur produisant ainsi de l’électricité. Cette électricité peut-être stockée dans des accumulateurs ou directement acheminée vers les utilisateurs par le biais de réseaux électriques. L’eau utilisée est reconduite dans une rivière en aval.
L’avantage du barrage est qu’il produit une importante quantité d’électricité propre, exemple la capacité de production du barrage Itaipu produit 25 % de l'énergie électrique consommée par le Brésil et 90 % de celle qui est consommée par le Paraguay. Il est la plus grande centrale hydroélectrique du monde après le barrage des Trois-Gorges et sa capacité de production est de 14 GW ce qui fait une production annuelle de plus de 100 milliards de kilowattheure (ou 100 TWh = térawattheure). De plus la source de cette énergie est renouvelable et inépuisable car elle dépend directement du cycle de l’eau.
Mais les barrages possèdent aussi un certain nombre d’inconvénients écologiques. Ils commencent par inonder de grandes surfaces qui stockeront l'eau. Le stockage de l’eau entraîne le développement de bactéries produisant du méthane (gaz à effet de serre). De plus, l’eau stockée en profondeur ne recevant pas de lumière s’avère être plus froide qu’à la surface. Or, l’eau utilisée par le barrage est puisée en profondeur et lorsqu’elle est rejetée en aval dans les rivières, elle entraîne la mort de divers organismes aquatiques non adaptés à ces basses températures. De plus, pour récupérer un maximum d’électricité, la majorité des barrages assèchent et inondent régulièrement les rivières en aval au lieu de laisser couler un minimum vital d’eau ainsi que des escaliers à poissons, détruisant la faune locale.
Dans l’antiquité, on retrouve les barrages construits avec de la terre afin de diriger l’eau pour l’irrigation des terres arides qui n’étaient alors pas exploitables. Certains barrages sont encore utilisés pour les mêmes raisons, cependant les barrages de nos jours servent principalement à produire de l’électricité. Ils se nomment alors barrages hydroélectriques.
Le barrage stoppe le cheminement naturel de l’eau grâce à sa forme voûtée. Il adopte cette forme afin de mieux répartir la force exercée par la pression de l’eau sur les flancs des montagnes. L’eau s’accumule ainsi en amont du barrage et forme un lac de retenu.
Le barrage produit de l’électricité lorsque les vannes sont ouvertes, libérant l’eau emmagasinée qui passe dans un conduit conçu à cet effet. En passant, l’eau entraîne une turbine qui actionne un générateur produisant ainsi de l’électricité. Cette électricité peut-être stockée dans des accumulateurs ou directement acheminée vers les utilisateurs par le biais de réseaux électriques. L’eau utilisée est reconduite dans une rivière en aval.
L’avantage du barrage est qu’il produit une importante quantité d’électricité propre, exemple la capacité de production du barrage Itaipu produit 25 % de l'énergie électrique consommée par le Brésil et 90 % de celle qui est consommée par le Paraguay. Il est la plus grande centrale hydroélectrique du monde après le barrage des Trois-Gorges et sa capacité de production est de 14 GW ce qui fait une production annuelle de plus de 100 milliards de kilowattheure (ou 100 TWh = térawattheure). De plus la source de cette énergie est renouvelable et inépuisable car elle dépend directement du cycle de l’eau.
Mais les barrages possèdent aussi un certain nombre d’inconvénients écologiques. Ils commencent par inonder de grandes surfaces qui stockeront l'eau. Le stockage de l’eau entraîne le développement de bactéries produisant du méthane (gaz à effet de serre). De plus, l’eau stockée en profondeur ne recevant pas de lumière s’avère être plus froide qu’à la surface. Or, l’eau utilisée par le barrage est puisée en profondeur et lorsqu’elle est rejetée en aval dans les rivières, elle entraîne la mort de divers organismes aquatiques non adaptés à ces basses températures. De plus, pour récupérer un maximum d’électricité, la majorité des barrages assèchent et inondent régulièrement les rivières en aval au lieu de laisser couler un minimum vital d’eau ainsi que des escaliers à poissons, détruisant la faune locale.
