MOSCOU, 6 avril – RIA Novosti
Les chercheurs russes enregistrent le plus violent orage magnétique depuis 2008
Le plus violent orage magnétique depuis octobre 2008 s’est produit lundi soir dans la magnétosphère terrestre, a annoncé mardi l’Institut de physique Lebedev (FIAN) de Moscou sur le site internet de l’observatoire solaire russe TESIS. « Nous n’avons pas enregistré de fluctuations de champ magnétique terrestre de niveau Kp=7 (sur 10) depuis 540 jours, le dernier orage magnétique aussi important s’étant produit le 11 octobre 2008″, lit-on dans un communiqué de l’Institut. La tempête de niveau Kp=7 (Kp est un indice géomagnétique utilisé pour mesurer les variations du champ magnétique de la Terre) peut porter préjudice aux systèmes énergétiques globaux, modifier l’orientation des satellites, perturber le fonctionnement des systèmes de navigation par satellite et provoquer des coupures radio. Toutefois, on ne sait pas encore clairement si l’orage de lundi a entraîné de telles conséquences. « La tempête a commencé vers 09h00 GMT. L’indice Kp a grimpé de 3 points, de Kp=4 (« instable ») à Kp=7 (« tempête forte ») en trois heures (…). L’orage a duré neuf heures, de 09h00 à 18h00 GMT », selon le communiqué. L’orage magnétique a été une surprise pour tous les centres météorologiques du monde. Il s’est produit en période d’activité solaire très calme, indiquent les chercheurs. La faible éruption solaire du 3 avril, qui aurait provoqué l’orage, « a été si légère qu’on ne l’a pas porté aux registres des éruptions. Toutefois, elle a été très longue (plus de sept heures) ce qui n’a pas été pris en compte par les météorologistes », concluent les spécialistes russes.
Influence des « tempêtes magnétiques » sur l’homme: avis des chercheurs russes
MOSCOU, 26 janvier – RIA Novosti
Les scientifiques russes ne s’accordent pas sur l’influence que les « tempêtes magnétiques » exercent sur l’organisme humain.
L’académicien Erik Galimov estime que les informations sur les « tempêtes magnétiques » diffusées par les chaînes de télévision et les radios russes dans leurs bulletins météorologiques causent préjudice aux auditeurs. Il a émis ce point de vue à une réunion du présidium de l’Académie des sciences de Russie consacrée aux relations Soleil-Terre.
« C’est dangereux parce qu’en réalité on ne sait pas s’il y a effectivement une influence et quel en est le mécanisme. Par conséquent, on ne doit pas conseiller aux gens la manière dont ils doivent se protéger », a-t-il déclaré. Erik Galimov a rappelé que de nombreuses maladies ont un caractère psychogène. « Autant dire que si l’état de santé s’aggrave, c’est le résultat des prévisions météorologiques et non pas l’effet des tempêtes magnétiques », a-t-il affirmé.
L’académicien Galimov dirige l’Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski, principal centre d’étude de la Lune et des planètes. C’est dans cet établissement qu’ont été analysés les échantillons de roches lunaires amenés sur Terre par les stations automatiques soviétiques Luna-16, Luna-20 et Luna-24 en 1970 et 1976.
Un point de vue différent est défendu par l’académicien Anatoli Grigoriev, directeur de l’Institut des problèmes médico-biologiques de l’Académie des sciences de Russie dont la principale spécialité est la médecine spatiale. Il a annoncé que les études dans ce domaine avaient commencé sur l’initiative de l’académicien Anatoli Alexandrov, président de l’Académie des sciences de 1975 à 1986.
Selon les statistiques pour Moscou, le nombre de malades hospitalisés avec des troubles vasculaires ont augmenté de 30% à 35% pendant les périodes d’activité solaire accrue qui est précisément à l’origine des « tempêtes magnétiques » sur Terre.
Anatoli Grigoriev a en même temps souligné que les scientifiques sont actuellement « à court d’informations » et ne peuvent de ce fait décrire sûrement le mécanisme de cette action et donner des recommandations concrètes. « En privé, on recommande généralement des médicaments réduisant la coagulation du sang, par exemple l’aspirine », a-t-il dit.
L’académicien Grigoriev a annoncé aussi que le dernier renforcement de l’activité solaire n’a pas présenté de danger pour les habitants de la Station spatiale internationale. « A l’heure actuelle ces éruptions ne sont pas dangereuses et la sortie extravéhiculaire prévue pour le 26 janvier n’a donc pas été annulée », a-t-il ajouté.
Les chercheurs russes enregistrent le plus violent orage magnétique depuis 2008
Le plus violent orage magnétique depuis octobre 2008 s’est produit lundi soir dans la magnétosphère terrestre, a annoncé mardi l’Institut de physique Lebedev (FIAN) de Moscou sur le site internet de l’observatoire solaire russe TESIS. « Nous n’avons pas enregistré de fluctuations de champ magnétique terrestre de niveau Kp=7 (sur 10) depuis 540 jours, le dernier orage magnétique aussi important s’étant produit le 11 octobre 2008″, lit-on dans un communiqué de l’Institut. La tempête de niveau Kp=7 (Kp est un indice géomagnétique utilisé pour mesurer les variations du champ magnétique de la Terre) peut porter préjudice aux systèmes énergétiques globaux, modifier l’orientation des satellites, perturber le fonctionnement des systèmes de navigation par satellite et provoquer des coupures radio. Toutefois, on ne sait pas encore clairement si l’orage de lundi a entraîné de telles conséquences. « La tempête a commencé vers 09h00 GMT. L’indice Kp a grimpé de 3 points, de Kp=4 (« instable ») à Kp=7 (« tempête forte ») en trois heures (…). L’orage a duré neuf heures, de 09h00 à 18h00 GMT », selon le communiqué. L’orage magnétique a été une surprise pour tous les centres météorologiques du monde. Il s’est produit en période d’activité solaire très calme, indiquent les chercheurs. La faible éruption solaire du 3 avril, qui aurait provoqué l’orage, « a été si légère qu’on ne l’a pas porté aux registres des éruptions. Toutefois, elle a été très longue (plus de sept heures) ce qui n’a pas été pris en compte par les météorologistes », concluent les spécialistes russes.
Influence des « tempêtes magnétiques » sur l’homme: avis des chercheurs russes
MOSCOU, 26 janvier – RIA Novosti
Les scientifiques russes ne s’accordent pas sur l’influence que les « tempêtes magnétiques » exercent sur l’organisme humain.
L’académicien Erik Galimov estime que les informations sur les « tempêtes magnétiques » diffusées par les chaînes de télévision et les radios russes dans leurs bulletins météorologiques causent préjudice aux auditeurs. Il a émis ce point de vue à une réunion du présidium de l’Académie des sciences de Russie consacrée aux relations Soleil-Terre.
« C’est dangereux parce qu’en réalité on ne sait pas s’il y a effectivement une influence et quel en est le mécanisme. Par conséquent, on ne doit pas conseiller aux gens la manière dont ils doivent se protéger », a-t-il déclaré. Erik Galimov a rappelé que de nombreuses maladies ont un caractère psychogène. « Autant dire que si l’état de santé s’aggrave, c’est le résultat des prévisions météorologiques et non pas l’effet des tempêtes magnétiques », a-t-il affirmé.
L’académicien Galimov dirige l’Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski, principal centre d’étude de la Lune et des planètes. C’est dans cet établissement qu’ont été analysés les échantillons de roches lunaires amenés sur Terre par les stations automatiques soviétiques Luna-16, Luna-20 et Luna-24 en 1970 et 1976.
Un point de vue différent est défendu par l’académicien Anatoli Grigoriev, directeur de l’Institut des problèmes médico-biologiques de l’Académie des sciences de Russie dont la principale spécialité est la médecine spatiale. Il a annoncé que les études dans ce domaine avaient commencé sur l’initiative de l’académicien Anatoli Alexandrov, président de l’Académie des sciences de 1975 à 1986.
Selon les statistiques pour Moscou, le nombre de malades hospitalisés avec des troubles vasculaires ont augmenté de 30% à 35% pendant les périodes d’activité solaire accrue qui est précisément à l’origine des « tempêtes magnétiques » sur Terre.
Anatoli Grigoriev a en même temps souligné que les scientifiques sont actuellement « à court d’informations » et ne peuvent de ce fait décrire sûrement le mécanisme de cette action et donner des recommandations concrètes. « En privé, on recommande généralement des médicaments réduisant la coagulation du sang, par exemple l’aspirine », a-t-il dit.
L’académicien Grigoriev a annoncé aussi que le dernier renforcement de l’activité solaire n’a pas présenté de danger pour les habitants de la Station spatiale internationale. « A l’heure actuelle ces éruptions ne sont pas dangereuses et la sortie extravéhiculaire prévue pour le 26 janvier n’a donc pas été annulée », a-t-il ajouté.